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Resident Evil Degeneration, retour sur la projection privée française

steve1J’attendais avec impatience la sortie DVD/BlueRay du film d’animation Resident Evil Degeneration (le 04/02/09) et j’ai finalement eu le privilège d’être invité à l’unique projection privée française organisée par Sony Pictures. Ce fut également l’occasion de rencontrer Hiroyuki Kobayashi, producteur de Resident Evil 4 et de Resident Evil Degeneration (entre autres) ainsi que 5 blogueurs qui avaient chacun gagné une invitation offerte par Nowhere Else et Sony Pictures

Arrivé avec un peu d’avance au Club de l’Etoile dans lequel était organisée cette projection privée j’ai rapidement été rejoins par Greg et Ludo avec qui j’ai bavardé en attendant l’arrivée de Mr Kobayashi.

residents-evil-4bAccompagné de son interprète, H. Kobayashi s’est quelques minutes plus tard discrètement mêlé aux convives, ce fut l’occasion pour moi de me faire photographier à ses côtés (photo ci-dessus).

L’ensemble des personnes présentent ont ensuite été invitées à se regrouper dans un espace surplombant la salle de projection afin de boire quelques verres de champagne autour d’un buffet froid voir d’approcher le producteur pour l’interviewer.


Pour ma part j’en ai profité pour lui faire signer le manuel de l’énooorme Resident Evil 4.

Immédiatement mis au parfum, bien qu’une version française soit dores et déja finalisée nous avons eu droit à une version US sous-titrée en français, concernant la qualité BlueRay nous devrons patienter jusqu’à la sortie du DVD/BlueRay.

La plupart des puristes présents auraient certainement préféré une version originale sous-titrée en anglais ou en français mais également que le choix de la couleur des sous-titres en question se soit porté sur une autre couleur que l’orange flashy sans parler de la pixélisation des caractères mais je chipote…

La salle plongée dans l’obscurité nous étions fin prêt à savourer 96mn d’infection cinématographique

Le ton est donné dès le départ, nous sommes indéniablement à milles lieux des pathétiques Resident Evil à gros budgets qui ont été produits jusqu’ici et enfin en présence d’une oeuvre fidèle au modèle vidéoludique.

DSC04703(L’action se déroule chronologiquement entre Resident Evil 4 et Resident Evil 5) Nous retrouvons Claire Redfield et Leon S. Kennedy dans un aéroport dont le calme relatif est légèrement perturbé par la présence de manifestants dénonçant les expériences menées à partir de cellules souches du Virus-T par le laboratoire WilPharma, manifestants qui voient rapidement leur pires craintes devenir réalité lorsque des Zombies commencent à envahir l’aéroport semant la panique parmi les voyageurs

Je vous laisse imaginer le festin de chaires fraîches et sanguinolentes auquel nous avons alors assisté…

Je ne vais bien entendu pas vous dévoiler la suite du scénario mais vous assure que l’esprit originel a parfaitement été porté à l’écran et ce avec une maîtrise graphique des plus bluffantes.

Je regrette par contre certaines longueurs inutiles n’apportant selon moi pas grand chose au film et aurais préféré que celles-ci laissent place à des scènes nous faisant vivre une invasion plus importante et effroyable.

La fin du film fut l’occasion pour le projectionniste et l’équipe organisatrice de froisser l’invité japonais qui fit clairement remarquer son mécontentement quant à l’abrupte coupure qui nous priva des crédits du film

A la question « combien de personnes ont travaillé sur ce projet« , le producteur passablement agacé par cette boulette rétorqua que si la bande n’avait pas été stoppée aussi prématurément nous aurions eu la réponse à cette question et qu’il ne nous restait plus qu’à acheter le DVD/BlueRay… Bref nous avons frisé l’incident diplomatique comme le dit si bien Greg…

kobayashi-autographe Malgré cet incident Mr Kobayashi s’est bien entendu prêté à une séance de questions/réponses qui nous a par exemple permis d’apprendre que le projet avait été initié à l’automne 2006, et que le scénario et le design ont à eux seuls demandé près de 6 mois de travail.

Je lui ai pour ma part demandé s’il avait été contraint, par manque de temps et/ou de budget, de faire l’impasse sur certains points qu’il aurait aimé aborder dans le film. Sans entrer dans les détails il répondit n’avoir malheureusement pas bénéficié de suffisamment de temps pour obtenir un résultat coïncidant parfaitement avec ses attentes.

Je lui ai également demandé quel(s) étai(en)t, parmi les 4 volets de la saga vidéoludique, son ou ses épisodes favoris. A cette question il répondit naturellement le premier sur lequel il était développeur et le 4ème qu’il a produit. Je suis plutôt d’accord avec cette réponse.

Une excellente soirée donc. Ce fut pour moi l’occasion, outre le fait d’avoir eu le privilège de visionner ce film en exclusivité et ce sur grand écran, de faire la connaissance de quelques personnes jusqu’ici uniquement connues virtuellement et de rencontrer l’une des plus grandes figures du marché vidéoludique.

Si vous êtes un fan inconditionnel de la Saga Resident Evil il n’est sans doute pas nécessaire de vous conseiller de vous procurer le DVD/BlueRay de Resident Evil Degeneration dès sa sortie (04/02/09) qui, malgré quelques imperfections, est sans comparaison possible la meilleur adaptation du plus grand Survival Horror de tous les temps et un pur moment de divertissement à la sauce japanime.

PS: N’hésitez pas à consulter les comptes rendus de Greg, Felxgraph et de DamonX.

PPS: Un grand merci à Marie-Anne qui m’a permis d’assister à cette projection!

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(Crédits Photos : FlexGraph / LudoFJ / Damonx)

3 commentaires

  1. Du même avis, le film est particulièrement réussi. La mise en scène est à mille lieux de celle qu’on avait pu voir dans les pathétiques films d’Anderson. Il y a quelque chose de plus, des poses, une atmosphère, des prises de vues intéressantes, loin des productions américaines nauséeuse et clipesque. Par contre l’histoire est loin d’avoir de la consistance (On passe d’un aéroport à un laboratoire sans grand intérêt) et certains dialogues ainsi que personnages n’échappent pas à la caricature.
    D’un point de vu technique, c’est moins fin qu’un Final Fantasy mais l’animation reste exquise tandis qu’Angela est carrément Al Dante. Une bonne surprise, espérons qu’ils en fassent d’autre comme ça.

    Bien à toi, Matthias.

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