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Test : « Gears of War 3 »

Logo Gears of War 3

En voilà un jeu qui était attendu. LE jeu estampillé Microsoft, celui dont ils sont si fiers de se targuer. Après mes quelques heures de jeu, force m’est d’admettre qu’ils ont de quoi…

V’là le topo

Nous voici parachutés 2 ans après la chute de Jacinto, ancienne forteresse humaine, depuis sacrifiée pour pouvoir venir à bout des locustes et de leurs réseaux de tunnels. La race humaine a tenté de fuir le continent en allant se réfugier sur les îles. Malheureusement, la vermine est partout et a depuis rejoint les troupes humaines. Désespéré, le convoi repart à bord de navires géants pour tenter de trouver une parcelle de terre non envahie sur le continent…

La premier acte nous oppose à la fin à un monstre tout simplement gigantesque, sorte de Léviathan à la pirates des caraïbes, mais en plus moche. Cette scène nous permet d’ailleurs d’essayer les fameux « Silverbacks », ces sortes de robots dans lesquels Marcus s’insère pour avoir des lance-roquettes au bout de ses mains. On va par la suite faire moultes rencontres : un président déchu, des parias peu amicaux etc.

Dans cet opus, on va en apprendre un peu plus sur le passé de nos héros, avec Cole Train le célèbre footballeur américain, la relation de paternité de Marcus etc.

Silverback

Les ennemis

Un nouvel ennemi fait son apparition : les lambent. C’est sympa, quand ils meurent, ils explosent ! Non sans rire, ces bêtes-là sont en fait des locustes contaminés. Un virus qui ne touche apparemment que les locustes…

Les gros qui balancent d’énormes rochers brûlant font un joli feu d’artifice, croyez-moi !

Les locustes quant à eux se voient octroyer une nouvelle unité plutôt coriace, les digger. Des gros plein de soupe équipés de mines qui vont sous terre et parcourent une petite distance pour finalement vous atteindre. Bigrement efficace. L’avantage, c’est que le digger, c’est le nom de son arme, on peut donc l’utiliser !

La difficulté entre ces deux ennemis est à peu de chose près la même, hormis peut-être le fait que les locustes ne meurent pas de suite, en rampants sur le sol. Bon ce n’est pas déplaisant de leur écraser la tête… ;)

Sinon, ça donne quoi… ?

Une chose vraiment importante avant d’entrer dans le vif du sujet : les temps de chargement sont assez rares et rapides, c’est un très bon point, cela permet d’être constamment plongé dans l’ambiance.

Et les graphismes ? Des visuels bien réalisés, des jeux de lumières et d’ombres nettement améliorés par rapport aux deux opus précédents : Gears of War 3 remplit son contrat, sans pour autant atteindre des sommets. Il est clair qu’il existe des jeux bien plus beaux.

Cole & Carmine

Mention particulière aux visages qui sont superbement façonnés ; toutes les expressions du visage sont parfaitement retranscrites. Et les décors, les décors ! Jungle, ville désertique, pleine mer, on traverse tout le continent et c’est beau ! Les giclées de sang sont nombreuses, et les ennemis aussi. Non vraiment, le moteur Unreal Engine 3 en a sous le capot.
Chose qui a son importance, le jeu pousse la Xbox 360 au maximum car j’ai eu le droit par moments à de vilaines latences. Rien de bien méchant, mais c’est dire comment ce jeu exploite les capacités de la console.
Je n’ai décelé quasiment aucun bug. C’est pour chipoter mais quelques fois, les bras de nos héros (ils font 3 fois ma cuisse) traversent l’armure. M’enfin, c’était vraiment pour trouver quelque chose à redire…

La bande-son : classique, bruitages sanglants (référence à la tronçonneuse), cris et hurlements glauques, de quoi faire cracher vos enceintes 5.1 préférées.
Bon, ça me chiffonne, c’est un détail certes, mais le doublage est à peaufiner. Par contre le langage est cru, surtout avec Marcus et Baird, et on aime ça !

Concernant le scénario, on dira ce qu’on voudra, mais j’ai trouvé l’histoire bien ficelée et on en apprend énormément sur les personnages. Le rythme est bon et les scènes d’action s’enchainent avec quelques séquences émotion. Oui car Gears of War aime beaucoup les cinématiques. Plusieurs fois j’ai eu du mal à éteindre la console tant j’avais envie de connaitre la suite de l’histoire.
La progression est linéaire, on ne nous laisse que très peu de choix (soit je passe sur le pont et mon pote sur la passerelle ou vice-versa). L’avantage, c’est qu’on n’est pas perdu et on ne cherche pas trente ans la sortie.

C’est dans cet opus que le dénouement final arrive, alors accrochez-vous.

Les modes de jeu

Comme à son habitude, Gears of War propose de nombreux modes de jeu, la plupart jouables en ligne. On retrouve le classique match à mort en équipe mais d’autres batailles plus originales :

  • – Zone de guerre (match à mort classique, bourrin)
  • – Exécution (tuer tous les membres de l’équipe adverse dans le temps imparti)
  • – Capture du leader (capturer le leader de l’équipe adverse pour engranger un maximum de points)
  • – Roi de la colline (rester sur une colline et tenter de la conserver le plus longtemps)
  • – Ailier (des équipes de 2 joueurs s’affrontent pour tenter d’atteindre le nombre de points défini, en tuant ses ennemis à bout portant ou avec une exécution)

Le mode Horde, si bien connu des joueurs de Gears of War, revient à force avec de nouvelles fonctionnalités. Pour rappel, le mode horde consiste à résister à une série de vagues d’ennemis, de plus en plus puissants.
On peut désormais acheter de nombreux objets très utiles : des barrières pour ralentir l’avancée des locustes, des postes de commandement permettant de débloquer les silverbacks par exemple etc.

Le mode bestial est en gros semblable au mode horde, sauf qu’ici vous incarnez un méchant ! Ticker, Drone, Lambent…Vous êtes chargé de tuer le maximum d’humains dans le temps impartis (système de vagues). Plus vous en tuez, plus vous gagnerez du « cash » pour ainsi débloquer de nouvelles créatures plus puissantes. Attention toutefois, dans les rangs humains, il existe des « héros de la CGU », beaucoup plus coriaces.

On retrouve les maps que l’on a parcouru lors de la campagne : Mercy, Passerelle, Thrashball, Tranchées, Vieille Ville, Barre de sable, Caisse, Cale sèche, Hôtel et enfin Impasse (issue de Gears of War 2).

Map

Sans aucun doute, « Gears of War 3 » s’impose comme le maître de sa catégorie (en même temps, les TPS (Third Person Shooter) ne courent pas les rues). Epic Games maîtrise parfaitement le sujet et nous offre une suite digne de ce nom. Je n’ai pas besoin de préciser que si vous avez aimé les deux volets précédents, vous pouvez foncer les yeux fermés. Et pour ceux qui hésitent encore… bah vous avez tort.

PS : Une astuce bien pratique : voici un lien qui pourrait vous aider. C’est un guide disponible sur Gamekult qui révèle l’emplacement des objets à ramasser à chaque niveau (« acte »).

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