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Red Eagle Eagle en DTV : un trailer et une critique plutôt sévère !

Parfois dans la vie, on se demande pourquoi on ne donne pas leur chance à des films vraiment biens qui sortent en DTV sans passer par le grand écran. Eh bien ce n’est pas le cas du tout de Red Eagle le dernier film du réalisateur thaïlandais Wisit Sasanatieng, sorti il y a 5 jours.[jwplayer config=îmyplayerî file= »https://www.nowhereelse.fr/video/trailer_red_eagle.mp4″ image= »http://video.nowhereelse.fr/img/vidlog.jpg »]

Pourtant au départ le long métrage ne partait pas forcément perdant : A Bangkok le parti libéral au pouvoir composé d’hommes politiques véreux, veut imposer la construction d’une centrale nucléaire au détriment des riverains et des paysans locaux. Mais en bon défenseur de la veuve et de l’orphelin, un héros du nom de Red Eagle combat (violemment) le crime et la corruption de Bangkok.

En théorie, l’histoire parait simple et facile à comprendre. Oui, mais sachez quand même qu’elle ne tient même pas en un seul film de 2h10 et qu’il faudra attendre le 2 au moins, pour connaitre le dénouement. 2h10 c’est long, et pourtant, la psychologie des personnages n’est pas plus fouillée pour autant, et sans vouloir spoiler personne, n’espérez même pas apprendre quoique ce soit sur Red Eagle, son histoire, ses origines, comme dans tout bon film de super héros qui se respecte.

Et si la jaquette et le trailer vous annoncent un Robin de Bois des temps modernes ou mieux un V pour Vendetta en plus violent, que nenni ne les croyez pas ! A noter enfin le placement produit de Suzuki beaucoup trop présent, voire agaçant (jetez un oeil au Retour des tomates tueuses et vous comprendrez ce que je veux dire ! ).

Cependant, il faut bien avouer que certains aspects viennent quand même sauver les meubles : le thriller politique d’abord, plutôt bien vu et tout à fait d’actualité avec la crise du nucléaire et les incidents de Fukushima de ce début d’année. Yarinda Bunnag  ensuite, qui, contrairement aux seconds couteaux qui se désintéressent carrément de leur prestation, s’en sort plutôt pas mal en altermondialiste sexy. Enfin, les combats, et c’est peut être le gros point fort du film, sont quant à eux vraiment réussis et apportent une belle esthétique au film (Sasanatieng vient du milieu publicitaire et ça se voit!)

Si certains aspects visuels sont donc intéressants, trop de défauts viennent  saborder le navire de Red Eagle pour en faire un vrai bon film de super héros. Dommage !

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