Jeux Vidéo

Paris Games Week : compte rendu

Logo Paris Games Week

Le Paris Games Week est un véritable salon de jeu vidéo et un événement unique en son genre dans notre pays. S’il n’est pas aussi important que l’E3 ou la Gamescom, le contrat est rempli : permettre au public de s’essayer à des futurs hits en puissance avant tout le monde, le tout dans une ambiance de show permanent.

L’ensemble était plutôt bien organisé, les sessions de jeu étant limitées dans le temps (oui parce que sinon ya toujours un mec qui lâche pas la manette et vous ne jouez jamais). Il fallait tout de même s’armer de patience pour pouvoir jouer vu le nombre de personnes présentes sur place !

Même si on est loin du Japan Expo, certains cosplays étaient plutôt réussis, Ezio Auditore notamment. Mention spéciale aux stormtroopers et à Fett présents sur le stand de Star Wars the Old Republic !

Conférences

Si mes collègues on eu la patience d’attendre des heures pour tester les nouveautés, je n’ai pas eu leur courage, et n’ayant qu’une après midi à passer sur le salon, je me suis naturellement tourné vers les conférences. D’abord celle de présentation de Sonic Generations en présence de Takeshi Iizuka, célèbre game designer au service du hérisson bleu depuis plus de 15 ans.
Si le gameplay et le mélange 2D/3D a franchement emballé l’audience de la conférence, mes collègues se pencheront plus en détail sur ce nouvel opus par la suite et vous dévoileront leurs premières impressions. Puis j’ai pu assister à celle de Halo Combat Evolved Anniversary qui m’a vraiment impressionné. Comme vous le savez peut être déjà, Halo Combat Evolved Anniversary propose ni plus ni moins qu’un remake HD du premier opus sorti en 2001 sur XBOX.
Si au départ le concept de remake m’avait franchement laissé dubitatif concernant un jeu vidéo, le staff de Microsoft a quand même réussi à me convaincre. Non seulement les graphismes sont superbes, mais la bande son, les bruitages ont été réengistrés pour l’occasion. On a alors cette agréable impression de voir la résurrection d’un jeu déjà culte.
Et cerise sur le gâteau, petit détail qui ne sert à rien et pourtant tout bonnement génial; il est possible en temps réel de switcher à tout moment entre la version HD et la version SD et ainsi d’apprécier d’autant plus les améliorations, les petits détails en plus.
Si de prime abord je me méfiait comme de la peste de ce nouvel épisode d’Halo qui pour moi n’était ni plus ni qu’un produit commercial empreint de fainéantise, je comprend à présent mieux la démarche du Studio Bungie de faire plaisir aux fans du Master Chief avant tout.

Jeux testés

The Legend of Zelda : Skyward Sword

Nouvel épisode de la série culte de Nintendo, Skyward Sword est attendu avec impatience par tous les fans de la firme japonaise.

The Legend of Zelda : Skyward Sword

Il m’a été donné l’occasion de jouer à une séquence donjon. Les habitués ne seront pas dépaysés : on retrouve les petites clés, les coffres à trouver, les cristaux à actionner et autres boss à trucider. Les graphismes sont assez proches de l’épisode précédent (Twilight Princess), en étant toutefois un peu plus colorés. De quoi satisfaire l’ensemble des amateurs de la série, qui étaient divisés entre le style « sérieux » d’Ocarina of Time et le cell-shading de Wind Waker.

La Wii donne ici son maximum, affichant un rendu un peu inégal : les personnages sont détaillés, les textures un peu moins, et l’aliasing est omniprésent. L’ensemble demeure toutefois plaisant et harmonieux, les développeurs de Nintendo n’en étant pas à leur coup d’essai.

The Legend of Zelda : Skyward Sword

On remarque la présence de quelques nouveaux objets, comme le « Scarabée à crochet », sorte d’engin volant contrôlé à la WiiMote permettant de couper des toiles d’araignées ou d’actionner des interrupteurs à distance.

Nul doute que ce nouvel épisode saura ravir les amateurs de la saga. Sortie prévue le 18 novembre prochain.

Mass Effect 3

Mass Effect 3

Dans Mass Effect 2, nous avions laissé le commandant Shepard face à une attaque imminente des moissonneurs sur la galaxie. Attaque qui va se concrétiser dans le troisième volet, au cours duquel tout le monde comptera sur vous pour sauver l’univers (comme d’hab).

La séquence jouable était une phase d’action, où l’on progressait dans l’un des niveaux du jeu en se faisant attaquer par tout un tas de vils ennemis équipés de boucliers. L’expérience se concluait par l’affrontement d’un boss plutôt coriace.

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas vraiment été impressionné par Mass Effect 3. L’interface et le gameplay sont rigoureusement identiques au précédent opus, au point qu’il serait presque impossible de dire, à la vue d’une séquence de combat, s’il s’agit de Mass Effect 2 ou de Mass Effect 3. Bioware semble cependant avoir fait un petit effort en faisant renaître l’aspect RPG, totalement éclipsé après le premier volet. Je ne peux pas vous en dire beaucoup sur le sujet, m’étant davantage concentré sur le jeu plutôt que sur les menus et les améliorations du personnage durant le peu de temps que j’ai eu pour essayer le titre (et au final, j’ai eu tort).

Bonne nouvelle donc, même si Mass Effect 3 semble conserver son orientation jeu d’action, chose que je regrette un peu. La sortie est prévue en mars prochain, de quoi laisser le temps à Bioware pour perfectionner son jeu.

The Elder Scroll V : Skyrim

Ce jeu est certainement l’un des plus attendus de l’année, et pour cause : il s’agit du dernier Elder Scrolls, dont les précédents représentants comptent parmi les plus vastes jeux de rôle de tous les temps !

L’expérience de jeu a duré 20 minutes, sur console Xbox 360. On nous a proposé de créer un personnage, puis de partir à l’aventure, équipé d’un certain nombre d’objets pour tester les différents aspects du jeu (combat à l’épée, magie).

Skyrim

La première chose qui frappe et qui agacera à coup sûr les joueurs PC fanatiques de Morrowind (troisième épisode de la série et dernier à avoir été spécialement conçu pour ordinateur), c’est la simplification extrême de l’interface. En fait, il s’agit simplement d’une succession de menus, clairement taillés pour une utilisation au pad. La carte du monde a quant a elle été revue et se présente désormais en 3D, ce qui la rend plus immersive et surtout bien plus pratique que le modèle rikiki de l’épisode précédent.

Le gameplay ressemble beaucoup à celui d’Oblivion, et difficile de déterminer en seulement 20 minutes (dont 15 à gambader dans les bois) s’il existe des différences prononcées avec son prédécesseur. La plus évidente est la possibilité de pouvoir utiliser une arme dans une main et un sort dans l’autre, ou de combiner les deux pour obtenir un sort plus puissant.

Côté technique, je dois dire que je regrette vraiment de n’avoir pu tester la version PC, car force est de reconnaître que la Xbox 360 crache ses tripes avec Skyrim. Le jeu est joli de loin, beaucoup moins de près, et l’on peut admirer aliasing et textures floues. Pire, ça se met carrément à ramer lorsqu’on arrive dans d’immenses plaines, même si ces soucis techniques ne durent qu’une minute, peut être le temps que la console charge tout le décor.

Skyrim est cependant supérieur à Oblivion sur un certain nombre de points, notamment le détail des personnages et des animaux, et surtout sur les effets graphiques de la magie lorsqu’on est en plein combat. Ça nous en met plein la gueule !

Sortie prévue le 11 novembre.

Sonic Generations

« Sonic, c’était mieux avant ». Pour nombre de joueurs (dont je fais partie), le passage à la 3D du hérisson bleu était une mauvaise idée. Si les Sonic 3D en mettent plein la vue, le gameplay est trop dirigiste et « automatisé », ce qui donne l’impression qu’on ne joue pas mais plutôt qu’on regarde un film tout en appuyant sur des boutons.

Sega a compris le message, et tente donc avec Sonic Generations de réconcilier tous les fans de Sonic : chaque niveau est jouable à la fois en 2D et en 3D.

Le monde jouable au salon était issu de Sonic Adventure 2 sur Dreamcast (3D) ; pour l’occasion, Sega a donc créé une version 2D tout en revisitant totalement l’édition 3D qui ne ressemble plus vraiment à celle que l’on a connu sur la dernière console de l’éditeur.

Celle-ci se fait d’ailleurs plus spectaculaire et délirante que jamais, et l’on pourra assister à une séquence dans laquelle Sonic est poursuivi par un énorme camion qui casse tout sur son passage et roule même sur les murs. Les amateurs seront aux anges.

Sonic Generations

J’attendais beaucoup de la version 2D du niveau, espérant retrouver les sensations des épisodes Megadrive. Malheureusement, si la bonne intention y est, le level design ne suit pas vraiment, chose que j’avais déjà remarquée sur la démo Green Hill Zone du jeu, sortie à l’occasion des 20 ans du hérisson. Les ennemis sont peu nombreux et la facilité est déconcertante : on saute à droite à gauche sans jamais vraiment se planter, ce qui n’était pas du tout le cas à l’époque 16-bits.

Sonic Generations semble être un bon jeu, mais j’ai peur que ce relatif baclage de level design se retrouve sur l’ensemble des niveaux proposés dans la version finale. En tout cas, cela ne devrait pas contrarier la jeune génération, qui a l’air de largement préférer le mode 3D. Je suis sans doute trop vieux ! La sortie du jeu est prévue pour le 4 novembre prochain.

Battlefield 3

Battlefield 3

Ah, sacré numéro celui-là. Avec une campagne marketing détonnante (c’est bien simple, en rentrant au Paris Games Week, on ne voit des affiches Battlefield 3), la superproduction des studios DICE ne laisse pas indifférent, notamment sur le stand du salon. Avec un véhicule d’assaut accompagné de soldats, la stand est composé d’une série de PC et de PS3 pour pouvour tester la bête. Je vous laisse imaginer l’attente…

Avec 5 minutes de jeu, j’ai pu m’essayer à Battlefield 3 sur PC (les pauvres consoleux à coté n’avaient pas la même qualité graphique).
C’est beau. Au sein de Paris, j’ai tenté de survivre en me la jouant pas trop campouze… En match à mort en équipe, à 5 contre 5, malgré une carte relativement réduite, l’action est au rendez-vous. Ma seule déception fût l’absence de véhicule, point fort du jeu.
Vraiment accès stratégie et travail d’équipe, le jeu se laisse néanmoins facilement prendre en main.

J’ai pris du plaisir à jouer à ce jeu, sachant que je n’aurai jamais la configuration PC suffisante pour pouvoir m’y adonner sur cette plateforme.

Call Of Duty : Modern Warfare 3

Ici, on troque les soldats en tenue de camouflage pour des babes plutôt aguichantes. Chacun son public vous me direz… Remarque ça cerne bien le jeu, les soldats de Battlefield 3 pour le côté simulation pure, et les babes pour le côté arcade de COD MW3.

La queue était encore plus longue que pour Battlefield 3. J’ai ainsi effectué un rush le dimanche matin à 9h00 au stand.

Call of Duty : Modern Warfare 3

Comme chacun le sait, le jeu, en comparaison avec Battlefield 3, ne brille pas par sa qualité graphique. Mais j’ai apprécié la vivacité du jeu. La démo m’a permis de tester le mode Horde en co-opération, encore une fois dans Paris (décidément, ils nous bichonnent).
Aucune évolution et nouveauté majeure à noter, hormis une campagne solo qui s’annonce démente, avec tout le scénario hollywoodien qui va bien.

Saints Row : The Third

Un des stands les plus “aboutis” du salon.

Tout d’abord, on rentre dans une salle style salle de strip-tease avec bar de lapdance. Ensuite, on assiste à une démonstration complètement déjantée du jeu. Entendez par déjanté : démolition de bagnoles, cassage de mâchoire de vieille mémé dans la rue, baston à coup de gode géant, saut en avion sans parachute etc…

On sait d’emblée qu’on va rire dans ce troisième opus.

Viens ensuite la seconde salle où l’on peut enfin tester le jeu.
Graphiquement, le jeu a 2 ans de retard, de tête il est moins beau que GTA 4, c’est pour dire. Les textures sont à revoir, l’aliasing laisse à désirer et les bugs de collision sont récurrents.
Cependant le jeu se démarque par son gameplay, intuitif et son scénario loufoque. Pour preuve, voici la séquence que j’ai pu faire : Mon personnage, a bord d’un avion en chute libre, saute de l’avion et bataille avec des ennemis toujours plus nombreux armés d’uzi. Mais là, oh tristesse, le héros se rend compte qu’il a oublié de dézinguer le “big boss” toujours présent dans l’avion. Ni une ni deux, demi-tour (!) et l’avion le rattrape, il le traverse, file une sacrée beigne au méchant et repart tranquillement finir sa descente à l’aide de son parachute. C’est-y-pas-beau-ça-madame ?

Au final, un cocktail humour / sexe / violence omniprésent qui marche plutôt bien mais qui ne parvient pas à rattraper les qualités techniques du jeu.

Resident Evil : Revelations

resident evil revelations

Tiens, ça doit être le seul jeu de zombies de tout le salon. Après 30 minutes d’attente, je m’aperçois que ô misère, c’est un jeu 3DS. Bizarrement, la plupart des gens avait cette même réaction.
Force m’est d’admettre que j’ai du ravaler ma vieille bave de crapaud tant le jeu était beau…

On joue la campagne solo, avec aucune restriction de temps. Graphiquement très beau, Resident Evil : Revelations possède une bonne jouabilité, malgré des commandes difficiles à acquérir et quelques frustrations, comme par exemple pour tirer et avancer en même temps, chose impossible.

Un jeu réellement bluffant, auquel j’apporterai toute mon attention lorsqu’il sortira sur le marché, c’est à dire le 27 janvier 2012.

Prototype 2

Prototype 2

A mon grand regret, ce n’est ici pas un test mais seulement une preview à laquelle j’ai pu assisté. Étant donné que le jeu sort le 24 avril 2012, la version présentée était la pré-alpha. Ce qui signifie non-exempts de bugs et autres problèmes.

L’histoire de déroule à New-York Ground Zéro, avec 3 zones bien distinctes : zone verte, non contaminée et non militarisée, un endroit sûr en somme. La zone jaune, militarisée et en cours de décontamination ; les “zombies” ne sont donc pas rare. Et enfin, la zone rouge, l’enfer sur terre, où les seuls humains se risquant sur ce territoire sont les militaires venus débusquer notre héros, ancien gradé de l’armée devenu depuis un mutant.

Prototype 2

Un membre de l’équipe de Radical Entertainment était présent pour commenter (en anglais puis traduit) les phases de jeu.

Une sensation de liberté émanait de la démonstration, avec la possibilité de parcourir une grande partie de New-York. La multitude de pouvoirs déjà présents dans le premier opus est encore là, mais je n’ai pas eu le droit aux nouveautés. Wait & see…

Je pense pour ma part que Prototype premier du nom n’a pas eu le succès qu’il méritait, le deuxième ne peut que faire mieux !

Les autres jeux

Évidemment de nombreux jeux étaient présents sur le salon et manquent à l’appel ici mais le temps a manqué à tout le monde. Pour ne citer qu’eux : Rayman Origins, Need For Speed The Run, Assassin’s Creed Revelations etc.

Autres jeux - Need For Speed, Assassin's creed

Et aussi et surtout, l’essai de la PS Vita ! Mais le stand était plein à craquer constamment, et en plus de ça il fallait remplir un formulaire pour avoir le droit de faire la queue. La prochaine fois on y campera les 5 jours !

ESWC

 

ESWC

Le Paris Games Week est aussi l’occasion d’admirer les joueurs les plus talentueux s’affronter sur différents jeux, lors de la compétition ESWC ( Electronic Sports World Cup ).

J’ai pu assister à la finale féminine de Counter Strike 1.6, qui opposait les Millenium (équipe français) contre les UBINITED (équipe américaine).
Y a pas à dire, les américaines étaient largement au-dessus… Malgré les encouragements du public, les françaises n’en n’ont pas mené large.

J’avoue avoir été impressionné par l’ambiance qui y régnait, on se croirait réellement dans un match de foot, avec pour chaque frag / victoire un tonnerre d’applaudissements.

D’autres jeux étaient présents, comme Trackmania, League of Legends, Starcraft 2, Team Fortress etc.

Tournoi League of Legends

Ici une photo du tournoi de League of Legends avec l’équipe LDLC affrontant l’équipe aAa.

Et pour conclure…

Peut-on reprocher à un salon d’accueillir trop de monde et d’être plein à craquer ? Évidemment non, au contraire, c’est tout ce que l’on peut souhaiter au Paris Games Week et au monde du jeu vidéo en général.
D’ailleurs, le salon a battu son propre record cette année avec plus de 180 000 visiteurs présents pour cette édition, ce qui en fait un exploit puisqu’aucun salon n’avait réussi à réunir autant de visiteurs lors de sa seconde édition.

Thomas est quand même reparti avec son beau t shirt de chez Otaku, vendu par ze boss de la boîte en la personne d’Alex Nassar himself. Et ça, c’est le principal !

Article rédigé par Édouard, Thomas et Tristan.

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