Cinéma

The Amazing Spiderman : la Critique Geek

Après l’abandon du projet Spiderman 4 par Sam Raimi, c’est Marc Webb qui s’est appliqué à réaliser un reboot de la série mettant en scène l’homme araignée. Attendu au tournant par une horde de fans souvent déçus par la trilogie précédente, the Amazing Spiderman saura-t-il contenter tout le monde ? La réponse, sans spoiler.

Un tout nouveau casting

Qui dit reboot dit nouveaux acteurs. Exit donc Tobey Maguire et Kirsten Dunst. Spiderman sera cette fois ci incarné par Andrew Garfield, vu dans The Social Network ou encore Never Let Me go. Le personnage de Kirsten Dust, Mary Jane Watson, est quand à lui écarté au profit de Gwen Stacy, jolie blonde et premier amour de Spiderman dans les Comics, incarnée par Emma Stone. Force est de constater que malgré ses 28 ans, Andrew Garfield incarne parfaitement un Peter Parker de 17 ans, un peu benêt dans ses relations avec la gent féminine, contrastant avec son caractère une fois le costume de super-héros enfilé. On suit d’ailleurs bien son évolution, d’un ado timide et en marge à un « presque adulte » respecté et inséré.

Le Lézard est quant à lui incarné par Rhys Ifans, un excellent acteur qu’on a pu voir notamment dans Mr Nobody. Son personnage s’éloigne cependant un peu de celui des comics car il est décrit comme un homme solitaire, et sa femme et son fils ne sont jamais mentionnés.

Un univers plus proche du comics

Que les fans se rassurent, le film réalisé par Marc Webb est bien plus proche de l’univers des comics que ceux de Sam Raimi. Peter Parker ne fait donc plus sortir par magie des toiles d’araignées de ses poignets et la romance a lieu avec Gwen Stacy (qui est normalement la seconde histoire d’amour de spiderman, après Betty Brant). Cependant, beaucoup de libertés sont encore une fois prises. On pourrait vaguement justifier le choix fait pour les parents de Peter Parker, dont le père est décrit comme un biologiste, tout comme dans la série des Ultimate Marvel. Cependant, et sans spoiler, les conséquences de cette profession ne sont pas les mêmes que dans le comics.

Le film a également un fort aspect teenagers avec des sujets comme le premier amour, la crise d’ado, la vie au lycée. Pas de quoi repousser les amateurs de comics, d’autant plus que les questions existentielles sont monnaie courante dans l’univers Marvel, même si elles sont généralement traitées de manière un peu plus adulte.

De bonnes scènes d’action

Même si un seul ennemi, le Lézard, est présent, le film est rythmé et rempli de scènes d’action. On a droit aux acrobaties rituelles au milieu des buildings, même si je les ai trouvées moins agréables à regarder quand dans les films de Raimi, notamment à cause d’une camera bougeant énormément, favorisant l’action aux points de vue. J’ai regretté de n’avoir que très peu de scènes à la Mirror’s Edge, une trentaine de secondes environ, alors que le trailer en présentait davantage à lui seul…

De nombreuses incohérences

Le plus gros défaut du film est malheureusement le grand nombre de faux raccords, incohérences et de scènes peu crédibles qui émaillent le film. S’il est difficile de les décrire sans spoiler, on peut citer par exemple la façon dont Peter Parker se fait mordre, les vêtements du Lézard qui disparaissent puis réapparaissent… Des détails peut être, mais qui, lorsqu’ils se répètent, deviennent vite agaçant si on n’arrive pas à les ignorer.

Conclusion

Le film est agréable et laisse présager (si l’on ne s’éloigne pas davantage des comics) une jolie évolution pour Peter Parker dans les prochains films. On ne voit pas passer les 2 heures de film, et si beaucoup auront du mal à lui pardonner ses incohérences, les autres devraient passer un bon moment dans les salles obscures.

3 commentaires

  1. Personnellement pour un fan de Spidey je suis très satisfait, malgré quelque incohérences … rattrapées par du multiple clin d’oeil :D. Cette AVP me laissera un très bon souvenir cinématographique !

  2. Perso, j’ai appris plus sur Spiderman dans ce volet qu’avec la première trilogie.
    Quant aux incohérences, je ne les ai pas relevées. La morsure de Peter paraît crédible, étant donné la scène juste avant… et les vêtements du Lézard me semblait logique car le scientifique ne faisait pas ses expériences à poil (il me semble) :p

  3. Pour les vêtements, il y a quelques scènes où il se les enlève mais les a de nouveau sur le dos quelques minutes plus tard. L’incohérence de la morsure vient du fait que pénétrer dans le labo le plus protégé de la ville (pas de caméras, sérieusement ? Et un « digicode » qui me paraît moins complexe qu’un code à 8 chiffres, ne prend pas en compte les empreintes, n’a pas de cache comme sur le moindre digicode de carte bleue…) semble à la venue du premier ado venu. Bref, c’est un peu gros, comme beaucoup d’autres choses dans le film selon moi, par exemple la façon dont le Lézard gère les combats (mais ne spoilons pas plus ;) ).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page