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Retro-test : «The Legend of Zelda : Ocarina of Time»

Sa sortie le 17 juin dernier sur 3DS dans une version remasterisée nous permet de nous replonger dans l’univers de ce monument vidéoludique. L’occasion de tester «The Legend of Zelda : Ocarina of Time» sur son support d’origine, la Nintendo 64.

Scénario

L’histoire de «Ocarina of Time» tranche radicalement avec les clichés de la série. Si les personnages principaux sont bien présents (Link, Zelda, Ganondorf) il n’est pas question de sauver une princesse kidnappée par un personnage diabolique. Ganondorf se contente d’incarner le mal et a pour seul objectif de répandre la souffrance dans le royaume d’Hyrule. Mais la personnalité des deux autres protagonistes est plus complexe. Sans révéler les éléments clés de l’intrigue, la princesse Zelda se révèle moins candide et fragile qu’il n’y parait.

L’intrigue du jeu débute dans un village peuplé d’enfants habillés de vert : les Kokiris. Notre héros, Link, vit dans ce village, mais il ne se sent pas à sa place : ses nuits sont troublés par de violents cauchemars. Et pour cause, il ignore encore sa véritable nature. En quête de son identité, il va entreprendre un voyage initiatique qui va le mener aux quatre coins du royaume d’Hyrule.

Le scénario de ce jeu est riche et l’univers qui s’en dégage est féerique et enchanteur. De nombreuses péripéties attendent le joueur, qui devra faire face à des rebondissements saisissants.

Expérience de jeu

Mêlant habillement aventure, action et énigmes, «Ocarina Of Time» est rapidement devenu une référence en la matière. La proportion entre ces phases de jeu est parfaite, alternant combats et utilisation de mécanismes pour progresser.

À sa sortie, en 1998, Nintendo a popularisé un gameplay innovant et adapté à la richesse d’action de ce jeu. L’usage des objets est rendu possible par trois boutons configurables, ce qui rappelle l’utilisation de la croix directionelle dans de nombreux jeux récents. Deux boutons sont réservés à l’utilisation de l’épée et du bouclier. Mais le plus surprenant est le bouton d’action qui s’adapte dynamiquement au contexte. Il vous permettra d’esquiver une attaque durant un combat, de plonger si vous êtes dans l’eau, ou encore de saisir un bloc de pierre à proximité. La présence de ces boutons sur le haut de l’écran facilite la prise en main, même pour un néophyte.

Enfin, la possibilité de verrouiller des objets ou des ennemis distants a révolutionné ce genre de jeu. En plus de garder l’objet verrouillé à l’écran, Link se concentre dessus. Ses attaques sont ciblées sur l’ennemi et l’esquive est facilitée.

Ambiance visuelle et sonore

Après plus de dix années d’améliorations technologiques, les graphismes accusent le coup. Les limitations de la Nintendo 64 se ressentent, en particulier dans l’affichage des polygones : les personnages et les décors souffrent d’un manque de lissage.

Mais ce jeu reste très agréable : les ambiances sont diverses et très détaillées. La palette de couleurs passe de tons pastels apaisants à d’inquiétantes teintes sombres aux reflets pourpres. La profondeur de champ est impressionnante pour l’époque, tout comme l’animation des personnages.

Cet opus fait la part belle à la musique. L’ocarina magique que possède Link lui permet de jouer un air pour faire venir le jour, la pluie ou pour se téléporter. Les thèmes musicaux sont magistralement orchestrés et s’adaptent à l’action. Enfin, les bruitages sont de bonne qualité et permettent au joueur de s’immerger dans cet univers.

Durée de vie

Tout comme l’excellent «The Legend of Zelda : A Link to the Past», cet opus bénéficie d’une durée de vie exceptionnelle, sans jamais souffrir de répétitivité. L’histoire principale vous fera parcourir l’immense royaume d’Hyrule et vous devrez venir à bout d’une dizaine de donjons de plus en plus coriaces.

Ce jeu bénéficie aussi de nombreuses quêtes annexes. Pour augmenter votre énergie vitale, 36 quarts de cœur sont cachés dans tout le royaume. D’autres objets peuvent également vous aider dans votre quête, mais il faudra les trouver.

En bref

«The Legend of Zelda : Ocarina of Time» a marqué toute une génération de joueurs, mais gagne à être connu de ceux qui ne l’ont pas testé. Les graphismes peuvent rebuter certains, mais le scénario et l’ambiance valent le coup. Les mécanismes de jeu sont modernes et inspirent encore des jeux récents comme «Darksiders». Bref, un jeu à faire, ou à re-faire, en attendant le prochain opus «Skyward Sword» prévu pour le 18 novembre.

Et vous, quels sont vos souvenirs de ce jeu ?

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