Cinéma

The Dark Knight Rises : la Critique Geek

Ça y est ! Le blockbuster tant attendu est enfin arrivé. Encensés par la critique, très appréciés des fans du comics comme des néophytes, les deux films précédents de Nolan ont réussi à atteindre un consensus rare pour les franchises de super-héros. En est-il de même pour ce troisième et dernier volet de la saga Dark Knight ? La réponse dans les lignes qui suivent, sans spoilers ! 

Un scénario original

Si de nombreux fans s’attendaient, avec l’arrivée de Bane en grand méchant, à retrouver le scénario de Knightfall, le film n’en reprend en fait que quelques éléments, et suit une toute autre trame. On retrouve donc Bruce Wayne, 8 ans après les aventures du deuxième volet, dans lequel Batman a dû sacrifier l’amour de Bruce Wayne, au profit de la défense de Gotham City. Anéanti, le milliardaire excentrique vit désormais reclus dans son manoir, ayant abandonné le port de son costume en même temps que toute vie sociale. C’est alors qu’un nouvel ennemi mystérieux arrive en ville : le terrible Bane.

Bruce devra alors revêtir une fois de plus son costume sombre afin de sauver une ville enfermée dans un faux sentiment de sécurité. Si le film parle beaucoup de la place du héros, de son rôle et de ses obligations envers les citoyens, il ne lésine pas non plus sur l’action et les rebondissements. Ainsi, en 2h45 de film, on ne s’ennuie pas une seconde, les scènes survoltées laissant place à de nombreux moments calmes.

Des acteurs et des personnages charismatiques

Avec un casting impressionnant, autant en ce qui concerne les acteurs que les personnages qu’ils incarnent, on pouvait craindre que certains soient laissés de côté, n’occupant qu’une place symbolique. Hors, chacun trouve sa place et est largement exploité, se révélant souvent peu à peu au fur et à mesure des 2h45 de film.

Entre Christian Bale (Bruce Wayne) et Tom Hardy (Bane), le réalisateur trouve là des acteurs performants et au physique correspondant parfaitement à leurs alter ego. Les deux acteurs, connus pour leurs changements fréquents de corpulence (Bale dans The Machinist où il ne pesait que 55kg, Hardy dans Bronson, pour lequel il avait pris 19kg), arborent une musculature impressionnante.

Marion Cotillard, Anne Hathaway et Joseph Gordon-Levitt jouent parfaitement leurs rôles. La première est une femme d’affaires écolo, la seconde, une voleuse agile, et le troisième un policier dévoué et intègre. De nombreux acteurs présents dans les précédents Batman sont également présents.

Plusieurs rebondissements viennent émailler l’intrigue, et Nolan est suffisamment habile pour contenter tout le monde : les néophytes se laisseront surprendre, tandis que les fans du comics auront ce plaisir coupable d’avoir deviné grâce aux petits indices laissés (une phrase prononcée, un détail physique,…) les véritables intentions de chaque protagoniste. Et pour avoir vu le film en compagnie de personnes non initiées, les ficelles ne semblent pas suffisamment grosses pour être décelées facilement.

Une réalisation maîtrisée

Quel plaisir de retrouver Nolan derrière la caméra ! La réalisation est au niveau des deux opus précédents et on nous épargne la mode du 5 plans par seconde sensée augmenter l’effet des phases d’actions. Ici, on conserve des plans relativement larges, ne cachant rien du décor ou des costumes (pas moins de 10 capes différentes ont été utilisées pour le costume de Batman, selon qu’il s’agisse d’une phase de combat, d’une phase de « chute »,…). La musique d’Hans Zimmer (qui sera aussi aux commandes du prochain Superman), cadre parfaitement avec l’ambiance et ravira les oreilles des spectateurs.

Conclusion

Vous l’aurez remarqué, cet article ne manque pas de superlatifs. Force est de constater que Nolan clôt avec brio la trilogie entamée il y a 7 ans déjà. S’épargnant les dérives habituelles du genre (comme les trop nombreuses incohérences dans Spiderman), The Dark Knight Rises propose une conclusion ouverte mais pas frustrante, laissant un sentiment d’accomplissement de l’oeuvre. Nolan et Bale ayant certifié qu’il s’agissait là du dernier film sur le héros de Gotham auquel ils participeraient, on mesure le niveau à atteindre par le prochain réalisateur qui osera retranscrire les aventures de l’homme chauve-souris sur grand écran. Car oui, ce chapitre termine une saga déjà élevée au rang de référence du genre.

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